Le contexte sanitaire actuel nous oblige à annuler le concert de Clément Lefebvre. Nous le regrettons vivement et nous efforcerons de le replanifier dans le cadre d’une future saison. Toutes les réservations pour ce concert seront remboursées.
Clément Lefebvre n’est plus un inconnu pour les mélomanes français. Il se fait particulièrement remarquer en 2018 avec son premier disque consacré à Rameau et Couperin. Une gravure qui porte sa « signature artistique unique » et lui vaut une reconnaissance immédiate et unanime. « Un coup de maître », commentera Alain Cochard, couronné d’un Diapason d’Or Découverte. C’est ensuite avec le violoniste Shuichi Okada qu’il enregistre son deuxième disque paru en 2019, consacré aux sonates et romances entrecroisées de Robert et Clara Schumann, et de Johannes Brahms.
Sa personnalité authentique et son sens poétique avaient déjà été remarqués en 2016 au Concours international James Mottram de Manchester, où il remporta le 1er prix et le prix du public, puis en 2019 au Concours Long-Thibaud-Crespin dont il est lauréat. De prestigieuses fondations lui apportent leur confiance et leur soutien : Fondation Banque Populaire, Fondation Safran, Mécénat Société Générale.
Après avoir débuté le piano dans le Nord de la France, Clément Lefebvre se forme au CRR de Boulogne-Billancourt dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, puis au CNSM de Paris avec Roger Muraro et Isabelle Dubuis. Il a également reçu les conseils de Claire Désert, Alain Planès et Pierre-Laurent Aimard. Fort d’une grande exigence artistique, il y développera sa capacité à affirmer sa pensée musicale dans la rigueur, la profondeur mais aussi l’imagination expressive, ainsi que l’attention portée à la clarté du discours musical autant qu’à la création d’un univers sonore.
Artiste inspiré et sincère, son jeu élégant et sensible atteint un équilibre parfait entre tendresse et volonté, rêverie et énergie.
La Scala de Milan, l’Opéra de Paris, le Festspielhaus de Bayreuth, l’Opéra de Sydney… Chacun connaît ces grandes salles d’opéra, dont l’histoire, l’architecture, la décoration et l’acoustique ont contribué à façonner l’art lyrique et son interprétation dans le monde entier, depuis le XVIIe siècle. La construction de ces édifices majestueux est également un symbole de pouvoir et souvent un enjeu politique.
Glenn Gould disparaissait il y a quarante ans. Pianiste hors norme et souvent iconoclaste, il a fait redécouvrir au public les pièces pour clavier de Jean-Sébastien Bach. Après une carrière de soliste, il s’est détourné des salles de concerts, recherchant jusqu’à l’obsession la perfection rendue possible par les techniques d’enregistrement. Ses interprétations ont marqué des générations de mélomanes et suscité autant l’enthousiasme que les critiques.
Les plaisirs de l’oreille et du palais sont parfois très proches… La nourriture (sans parler du vin !) a inspiré les musiciens à toutes les époques, en particulier en France. Inversement, de nombreuses recettes évoquent la musique ou ses interprètes : le tournedos Rossini, la pêche Melba, le gâteau « Opéra »…
Maria Callas est devenue l’archétype de la « diva », dont le talent musical hors norme est doublé d’une forte personnalité et d’une vie privée digne d’un roman. A l’époque de l’explosion des médias grand public, la femme a pu éclipser la musicienne à la voix reconnaissable entre toutes, pour qui l’opéra était autant théâtre que musique.
Le klezmer est une tradition musicale instrumentale des Juifs d’Europe de l’Est, développée dès le XVe siècle à partir d’origines multiples. Souvent associée aux fêtes et à la danse, la musique klezmer était jouée par des groupes de musiciens itinérants ; le violon et la clarinette en sont des instruments emblématiques. Elle connaît un renouveau depuis les années 1970 et fusionne parfois avec d’autres styles musicaux (classique, jazz, rock…).
Artiste au génie multiforme (écrivain, plasticien, cinéaste, photographe…), Jean Cocteau a collaboré à de nombreuses œuvres musicales scéniques, avec Reynaldo Hahn, Satie, Stravinsky, Poulenc… Il a également été l’inspirateur du Groupe des Six, formé dans les années 1920, dont l’esthétique musicale mêlait tradition française issue du XVIIIe siècle et modernité.
Des vingt enfants de Jean-Sébastien Bach et de ses deux épouses (Maria Barbara et Anna Magdalena), quatre sont passés à la postérité comme des musiciens de grand talent : Wilhelm Friedemann (le Bach de Dresde), Carl Philipp Emanuel (le Bach de Hambourg ou de Berlin), Johann Christoph Friedrich (le Bach de Bückeburg) et Johann Christian (le Bach de Londres ou de Milan).
L’œuvre de César Franck, né il y a deux cents ans, réalise la synthèse entre la tradition germanique, puissante, architecturée et harmonique, et le modernisme français de la fin du XIXe siècle, tourné vers la liberté et la modalité. La production limitée de ce compositeur, caractérisée par l’utilisation cyclique des thèmes, est essentielle dans bien des domaines (piano, orgue, musique symphonique et de chambre…).
Le renouveau graphique des affiches de la Belle Époque est lié en grande partie à la promotion des spectacles musicaux (comme ceux des cafés-concerts) et à la simplicité apportée par Toulouse-Lautrec à partir de 1891 dans le traitement des couleurs et des formes. La musique est aussi présente dans d’autres types d’affiches commerciales, comme symbole de joie, de plaisir ou de raffinement.
Les instruments de musique ont été beaucoup représentés par les peintres, essentiellement du XVIe au XIXe siècle, avec une grande virtuosité. Souvent choisis pour leurs formes et leurs coloris, ils ont aussi une forte valeur symbolique, qui peut aller du plaisir à la connaissance, de la vie à la mort, du profane au sacré.
2021 célèbre les quatre cents ans de la naissance de La Fontaine, dont les fables font partie du socle culturel des petits Français. Les fables ont inspiré les musiciens savants à toutes les époques, au travers de mélodies et d’œuvres vocales, mais aussi de ballets et d’œuvres scéniques. Elles ont également été reprises dans de nombreuses chansons pour enfants et adultes.
Pleyel, Gaveau, Erard, Bechstein, Bösendorfer, Steinway… Les noms des grands facteurs de piano évoquent pour les mélomanes des sonorités bien différentes. Depuis l’invention du piano au début du XVIIIe siècle, ces artisans-techniciens ont fait évoluer non seulement l’instrument mais aussi le jeu des interprètes et le répertoire pianistique.