Dimanche 2 février 2025 - 16h30 - Théâtre du Vésinet
Centre de musique de chambre de Paris
Bien plus qu’un concert, c’est un spectacle que nous propose le Centre de musique de chambre de Paris, dans lequel de jeunes musiciens talentueux jouent sans partition, se déplacent et dansent avec leur instrument, et deviennent les narrateurs d’une véritable histoire intérieure sans paroles.
Ce concert-spectacle est un voyage au cœur de l’âme tourmentée de Robert Schumann. Les deux personnages Eusebius et Florestan, nés de l’imagination du compositeur, incarnent diverses facettes d’un même homme, luttant, aimant, rêvant dans le silence assourdissant de sa propre existence. Eusebius, l’image du rêveur, caresse les thèmes schumanniens de l’introspection, tandis que Florestan, l’ardent, le fougueux, danse avec une passion qui frôle la démesure.
Ce concert-spectacle d’une grande originalité qui est issu d’une longue préparation portant sur le compositeur et sur le contexte historique et artistique des œuvres, nous permet de redécouvrir l’œuvre de Robert Schumann à travers ce thème qui lui est cher. Un compositeur qui a su offrir à l’humanité, par un langage musical universel, la perception de sa propre complexité.
En partenariat avec le théâtre du Vésinet
Programme :
- Robert Schumann
– Märchenbilder pour alto et piano
– Romance pour haubois (transcription pour violoncelle)
– Carnaval : Eusebius et Florestan
– Sonate pour violon et piano : 1er mouvement
– Quatuor avec piano
Revue de presse :
- « Un travail en tout point remarquable, chaque couple image-musique valant pour lui-même et pour les abîmes de réflexion qu’il provoque chez le spectateur. Poésie et pensée se répondent inlassablement… » – Emmanuelle Guiliani – LA CROIX
- « Jérôme Pernoo propose depuis quelques années maintenant … une programmation vraiment originale et enthousiasmante, avec l’idée de toujours tricoter des projets où la notion de spectacle est fondamentale, où l’ambition est de réinventer la perception du concert, avec d’excellents jeunes musiciens qui, libérés de la partition sont en jeu de façon très différente de ce que l’on voit habituellement. » – France Inter