CONCERT
Reconnu pour ses interprétations profondes et sa saisissante présence scénique, Qing Li a obtenu le prix Cortot en 2020, couronnant ainsi des études débutées à Shanghai, puis aux États-Unis avant de poursuivre en France, où il réside à présent. Il se produit à présent dans des festivals réputés tels que le Festival de Nohant ou Piano en Valois.
Il nous propose un programme composé tout d’abord d’œuvres bien connues et emblématiques de l’impressionnisme de Debussy, pour ensuite aborder des pièces de Liszt, compositeur volontiers classé, à juste titre, comme romantique mais dont les dernières compositions préfigurent déjà l’impressionnisme.
Images – Livre I
– Reflets dans l’eau
– Hommage à Rameau
– Mouvement
Estampes
– Pagodes
– La soirée dans Grenade
– Jardins sous la pluie
– A la manière de Chabrier
– A la manière de Brodine
– 3 Préludes op. 16
– Poème op. 32 n°1
– Sonate n°5 en Fa # Majeur op. 53
– Sonnet 104 de Pétrarque S.161
– L’Isle Joyeuse
En partenariat avec l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot & YAMAHA Music Europe
Production : PHARES Paris
La Scala de Milan, l’Opéra de Paris, le Festspielhaus de Bayreuth, l’Opéra de Sydney… Chacun connaît ces grandes salles d’opéra, dont l’histoire, l’architecture, la décoration et l’acoustique ont contribué à façonner l’art lyrique et son interprétation dans le monde entier, depuis le XVIIe siècle. La construction de ces édifices majestueux est également un symbole de pouvoir et souvent un enjeu politique.
Glenn Gould disparaissait il y a quarante ans. Pianiste hors norme et souvent iconoclaste, il a fait redécouvrir au public les pièces pour clavier de Jean-Sébastien Bach. Après une carrière de soliste, il s’est détourné des salles de concerts, recherchant jusqu’à l’obsession la perfection rendue possible par les techniques d’enregistrement. Ses interprétations ont marqué des générations de mélomanes et suscité autant l’enthousiasme que les critiques.
Les plaisirs de l’oreille et du palais sont parfois très proches… La nourriture (sans parler du vin !) a inspiré les musiciens à toutes les époques, en particulier en France. Inversement, de nombreuses recettes évoquent la musique ou ses interprètes : le tournedos Rossini, la pêche Melba, le gâteau « Opéra »…
Maria Callas est devenue l’archétype de la « diva », dont le talent musical hors norme est doublé d’une forte personnalité et d’une vie privée digne d’un roman. A l’époque de l’explosion des médias grand public, la femme a pu éclipser la musicienne à la voix reconnaissable entre toutes, pour qui l’opéra était autant théâtre que musique.
Le klezmer est une tradition musicale instrumentale des Juifs d’Europe de l’Est, développée dès le XVe siècle à partir d’origines multiples. Souvent associée aux fêtes et à la danse, la musique klezmer était jouée par des groupes de musiciens itinérants ; le violon et la clarinette en sont des instruments emblématiques. Elle connaît un renouveau depuis les années 1970 et fusionne parfois avec d’autres styles musicaux (classique, jazz, rock…).
Artiste au génie multiforme (écrivain, plasticien, cinéaste, photographe…), Jean Cocteau a collaboré à de nombreuses œuvres musicales scéniques, avec Reynaldo Hahn, Satie, Stravinsky, Poulenc… Il a également été l’inspirateur du Groupe des Six, formé dans les années 1920, dont l’esthétique musicale mêlait tradition française issue du XVIIIe siècle et modernité.
Des vingt enfants de Jean-Sébastien Bach et de ses deux épouses (Maria Barbara et Anna Magdalena), quatre sont passés à la postérité comme des musiciens de grand talent : Wilhelm Friedemann (le Bach de Dresde), Carl Philipp Emanuel (le Bach de Hambourg ou de Berlin), Johann Christoph Friedrich (le Bach de Bückeburg) et Johann Christian (le Bach de Londres ou de Milan).
L’œuvre de César Franck, né il y a deux cents ans, réalise la synthèse entre la tradition germanique, puissante, architecturée et harmonique, et le modernisme français de la fin du XIXe siècle, tourné vers la liberté et la modalité. La production limitée de ce compositeur, caractérisée par l’utilisation cyclique des thèmes, est essentielle dans bien des domaines (piano, orgue, musique symphonique et de chambre…).
Le renouveau graphique des affiches de la Belle Époque est lié en grande partie à la promotion des spectacles musicaux (comme ceux des cafés-concerts) et à la simplicité apportée par Toulouse-Lautrec à partir de 1891 dans le traitement des couleurs et des formes. La musique est aussi présente dans d’autres types d’affiches commerciales, comme symbole de joie, de plaisir ou de raffinement.
Les instruments de musique ont été beaucoup représentés par les peintres, essentiellement du XVIe au XIXe siècle, avec une grande virtuosité. Souvent choisis pour leurs formes et leurs coloris, ils ont aussi une forte valeur symbolique, qui peut aller du plaisir à la connaissance, de la vie à la mort, du profane au sacré.
2021 célèbre les quatre cents ans de la naissance de La Fontaine, dont les fables font partie du socle culturel des petits Français. Les fables ont inspiré les musiciens savants à toutes les époques, au travers de mélodies et d’œuvres vocales, mais aussi de ballets et d’œuvres scéniques. Elles ont également été reprises dans de nombreuses chansons pour enfants et adultes.
Pleyel, Gaveau, Erard, Bechstein, Bösendorfer, Steinway… Les noms des grands facteurs de piano évoquent pour les mélomanes des sonorités bien différentes. Depuis l’invention du piano au début du XVIIIe siècle, ces artisans-techniciens ont fait évoluer non seulement l’instrument mais aussi le jeu des interprètes et le répertoire pianistique.